Emmanuel Macron veut inviter des investisseurs au capital de Réseau de transport d’électricité

Arrivé à la tête du directoire de Réseau de transport d’électricité (RTE) il ya cinq mois, l’ex député socialiste François Brottes s’y plait à son nouveau poste dans lequel, il gère 105 000 kilomètres de lignes à haute tension.

Une entreprise qu’il considère « stratégique pour le pays », vu qu’elle gère en temps réel l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité pour ne pas tomber dans le blackout en France, et prend part à la transition énergétique. Installée au centre des interconnexions aux frontières du réseau européen, la filiale d’EDF occupe également une place de choix dans la sécurité d’approvisionnement de l’Europe.

RTE veut-il sera-t-il détenu à 100 % par EDF ?

Dans une interview accordée au Figaro du mercredi 3 février, le ministre de l’économie critique l’Etat actionnaire d’« être surinvesti dans certains secteurs d’activité, et dans l’énergie particulièrement ». Des déclarations qui arrivent curieusement alors que la banque publique Bpifrance aide les sociétés parapétrolières Vallourec et CGG tout en accordant à Areva une hausse de capital de 5 milliards d’euros.

Pour Emmanuel Macron « un projet industriel élevé qui apporte de la visibilité à EDF peut être réalisé pour RTE ». Il parle donc d’ « une ouverture du capital » de la filiale à laquelle prendraient part « des investisseurs d’infrastructures et de réseaux, tels que la Caisse des dépôts ». RTE, qui a réalisé un bénéfice de 379 millions…