Manuel Valls dans « Des paroles et des actes » : 5 parties à retenir

Hôte de l’émission « DPDA » ce jeudi soir sur France 2, le chef du gouvernement a approché plusieurs sujets.

Le gouvernement presque au complet

valls-dpedaAppelé à se prononcer sur plusieurs questions de David Pujadas, sur la ligne politique, le Premier ministre est venu prendre part à l’émission Des Paroles et des actes sur France 2, en compagnie de 17 membres de son gouvernement, assis de façon sage dans le public derrière lui.
Au cours de cette émission plusieurs sujets ont été évoqués comme le chômage, le PS, la crise des migrants et le FN entre autres…. Plusieurs sujets de fonds pour les français ponctués par plusieurs moments plus simples où le chef du gouvernement a su utiliser l’humour concernant surtout son ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui a fait l’objet d’une polémique en s’exprimant sur le statut des fonctionnaires. Comportement moins dur du chef du gouvernement qui déclare vouloir représenter «  une gauche sans complexe, nouvelle et efficace ».

Migrants : la porte entrebâillée de la France

« Est-ce que l’on peut publier un message qui invite tout le monde à venir en Europe ? Ça n’est pas possible », finit Manuel Valls sur la question des migrants. Si le Premier ministre a évoqué que le droit d’asile était un droit « international » et « constitutionnel », il a aussi énoncé que la France ne recevra « pas plus » de 30 000 réfugiés sur son territoire.

« La baisse d’impôt est perçue »
« Il y a des Français qui voient quasiment leurs impôts baisser », a témoigné le Premier ministre. L’ex rocardien a réitéré l’annonce de François Hollande lors de sa dernière conférence de presse indiquant qu’un million de foyers fiscaux vont sortir de l’impôt sur le revenu en 2016.
« Emmanuel, tu n’as pas fait ça ? »
Pour essayer d’étouffer les bombes répétitives lancées par son ministre de l’Économie Emmanuel Macron, le maitre actuel de Matignon a opté pour la carte de l’humour en s’adressant directement à l’intéressé : « Emmanuel, tu n’as pas fait ça ? » Et de poursuivre plus sérieusement en indiquant que le statut des fonctionnaires était évolutif : « Il faut une méthode pratique et non idéologique sur cette question-là. » En attendant, mais, le Premier ministre est resté indéfini sur la question.