Vladimir Poutine aurait demandé à Bachar el-Assad de démissionner d’après le Financial Times,

Un chef des services secrets russes aurait effectué un déplacement à Damas fin 2015 pour persuader le président syrien à démissionner

Dans le désordre qui sévit en Syrie depuis 2011, on croyait que le Président Russe, allait continuer à soutenir le président Bachar el-Assad. Cependant, le Financial Times atteste que la Russie a demandé au Président syrien de démissionner.

Il y a plusieurs semaines où, Vladimir Poutine aurait envoyé le directeur de l’agence d’espionnage GRU dans la capitale syriennne, Igor Sergu, pour une mission assez particulière. Le Financial Times écrit: «Le général, qui aurait perdu ses dents pendant qu’il était espion en Syrie, a donné un message de Vladimir Poutine au président Bacha el-Assad: le Kremlin, le plus grand protecteur du président syrien à l’international, jugeait qu’il était temps pour lui d’abandonner.»

Réponse négative du chef d’état syrien.

Ce renversement dans les relations entre les deux, présidents, montre bien, d’après le journal américain, la perception d’optimisme qu’affichent les services secrets occidentaux à la fin 2015. Surtout parce que la Russie a réalisé que son intervention militaire visant à soutenir la Syrie était limitée. «M. Poutine a jeté un coup d’œil sous le chapeau du régime syrien, d’après les explications d’une source des services secrets européens au journal, et il a enregistré plusieurs problèmes que ce qu’il sollicitait.»

Dimitri Trenin, chef du think tank Carnegie Moscow Center, poursuit en indiquant que «pour Poutine, l’intervention en Syrie ne consistait pas à maintenir Assad au pouvoir, il était question de montrer aux Américains que la Russie jouerait un rôle important pour régler ce conflit, et cela se met en place à travers le processus de Vienne».

Démenti catégorie des autorités russes

Quant aux autorités russes, elles ont aussitôt nié ces allégations. Le Guardian indique que Dimitri Peskov, porte-parole de Poutine, a clairement dit que «Non, ce n’est pas le cas» quand un journaliste lui a posé la question de savoir si la démission d’Assad avait bien été réclamée.